Le Centre International d’entraînement, de formation et de compétition de la GV Hennebont est maintenant terminé !Â
Découvrez en avant première cette magnifique salle de tennis de table.Â
L’incroyable salle d’Hennebont tennis de table
Roxana Maracineanu, lors de la construction de la salleÂ
Pause de la première pierre, le 11 janvier 2021, en présence de Roxana Maracineanu, ministre des Sports – Crédit vidéo TebeoTV
Centre de formation d’Hennebont
En parallèle, le club breton va se doter d’un centre de formation, situé dans le même périmètre. Il abritera une trentaine de chambres, un restaurant et des salles de cours. Coût : 2 millions d’euros. À la différence du centre d’entraînement, la facture sera réglée par la GV Hennebont. Il devrait ouvrir ses portes en septembre 2022
Jouer les premiers rôles
Le projet est ambitieux. Selon Bruno Abraham, le président du club, il permettra à Hennebont de rivaliser en termes de structures et d’équipement avec une seule poignée de grands du ping européen, dont Orenbourg en Russie, Düsseldorf et Ochsenhausen en Allemagne. L’élite du continent, rien de moins. Avec, à la clef, la volonté d’accompagner cette réalisation architecturale d’une poussée de fièvre sportive.
«Nous devrons jouer les premiers rôles, sur le plan national et international, explique Bruno Abraham. C’est une évidence. Mais nous souhaitons aussi utiliser notre nouvelle salle pour organiser des compétitions, y compris sur le plan international, à partir de l’année 2022. Nous allons pouvoir répondre aux appels à projets lancés par les instances du tennis de table.»
Une salle trop vétuste
Retour en arrière. Année 2003. La Garde du Vœu Hennebont TT accède à la Pro A. Le club breton voit grand, dès son entrée dans l’élite. Au terme de sa deuxième saison, il décroche le titre de champion de France. Il le conserve l’année suivante. Mais Bruno Abraham s’en souvient :
La ville n’avait ni les moyens ni la volonté de nous accompagner. Il nous a fallu nous débrouiller seuls, en fédérant autour du club et de l’équipe première la population et le tissu socioéconomique.
À l’époque, le club dispose d’une salle vétuste, peu en rapport avec ses ambitions. Son public est nombreux et fidèle – 7 à 800 spectateurs en moyenne sur la saison – mais les conditions d’accueil et d’entraînement freinent le développement.
À partir de 2009, nous avons milité auprès de l’équipe municipale pour une réhabilitation de la salle, raconte Bruno Abraham. Mais notre projet est resté sans réponse. Cinq ans plus tard, nous avons changé nos plans et travaillé sur un concept différent : la construction d’une salle
neuve.Â
La nouvelle équipe municipale se montre intéressée. Christian Palierne, l’ancien président de la FFTT, joue les «facilitateurs».
Bientôt, le financement est bouclé. Le centre international d’entraînement et de formation d’Hennebont ne s’écrit plus au conditionnel. Il devient une réalité
Un entraîneur de renom
Son président n’en fait pas mystère : Hennebont fonctionne déjà comme si le club disposait de sa future salle. Une agence de communication, EGG Events, a été recrutée pour accompagner l’équipe dirigeante dans sa stratégie de développement. Un entraîneur de renom viendra bientôt poser ses malles dans le Morbihan. Le staff sera également renforcé par un ancien cadre d’une instance internationale. Dans le même temps, Hennebont a été sélectionnée comme centre de préparation aux Jeux (CPJ) pour Paris 2024.
Nous avons la volonté d’accueillir des délégations étrangères. Nous voulons aussi recevoir dans notre futur centre de formation des jeunes pongistes venus du monde entier.
Le monde du ping n’a pas fini d’en- tendre parler d’Hennebont.
Crédits www.fftt.comÂ