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Vous allez apprendre plein de chose sur l’évolution du matériel de tennis de table ! Les raquettes de Ping, de 1850 à 1978, une révolution racontée par Vincent Purkart !
Après ce reportage, le règlement sur le matériel a évolué : la colle rapide a été interdite. De là est apparu un dopage matériel (triche) où les joueurs continuent de coller avec une colle indétectable appelé « boost ».  ?

L’évolution des raquettes de Ping-Pong, du 19ème siècle à nos jours

La 1ère raquette, celle qui faisait ping , celle qui faisait pong s’utilisait en Autriche en 1890. Elle était fait en peau de tambourin. Le nom « Ping Pong » vient de ce bruit très spécial !

Ensuite, on est venu à la raquette bois (sans revêtement). L’inconvénient de cette raquette, c’est que la surface lisse du bois ne permettait pas de mettre d’effet.

Pour remédier à cela, on inventa les raquettes avec une surface en papier de verre ! La surface très rugueuse du papier de verre était sans pitié pour les balles ! Celles-ci s’usaient et se cassaient très vites !

De là, on est passé à la raquette en liège. Le rebond était plus rapide et le bruit s’estompait. On a joué très longtemps avec.

Ensuite est arrivée la raquette picots en caoutchou (1935) que l’on retrouve encore maintenant.

Afin d’éviter que le bois voile, est apparue la raquette « Arma » où une lamelle d’aluminium était disposée au milieu du bois. Cette raquette fut interdite peu de temps après !

En 1954 est arrivé un Japonais avec une grosse raquette mousse ! Cela a fait un tollé général ! De nombreux pays l’on interdit, notamment la France ! Et d’après Vincent Purkart, c’est à ce moment là que la France a commencé à  prendre du retard sur les Japonais au tennis de table !

Afin de trouver un compromis entre les Japonais et les Européens, une nouvelle raquette est apparue : 2 mm de mousse maximum avec un picot par dessus. Le picot peut être à l’endroit (raquette à picot court qui existe encore aujourd’hui) ou à l’envers (le backside qui existe également encore aujourd’hui).

Ensuite, l’évolution est venue du caoutchouc : les asiatiques ont créé des revêtements plus adhérents permettant d’imprimer plus d’effets à la balle.

Afin de contrer cela, les Européens ont inventé l’antitop : c’est un revêtement avec une surface lisse qui permet de ne pas prendre les effets.

Autre évolution : la raquette « spaghetti ». Des picots très souples où la balle s’enfonçait et repartait comme projeté un peu dans tous les sens.

Du fait que les deux revêtements étaient de la même couleur, une nouvelle règle est apparue : les revêtements devaient être d’une couleur différente (noirrouge). En effet, les joueurs tournaient les raquettes dans leur main et, de loin, l’adversaire ne voyait pas si c’était le côté lisse ou le côté à picot qui était utilisé. Le noir et le rouge sont des couleurs qui sont distinguées par les daltoniens. 

La dernière évolution est née de la colle rapide. Les joueurs collaient leurs raquettes avant chaque match. Cette colle dilatait les alvéoles de la mousse et augmentait ainsi l’effet catapulte lors du contact balle raquette. La vitesse de la raquette devenait ainsi bien supérieure ! Cette colle a été interdite depuis car jugé toxique par l’ITTF (avec des solvants volatiles). Les fabricants ont ensuite introduit le Boost. Une nouvelle « colle rapide » qui dure plus longtemps (plusieurs mois au lieu de quelques heures pour la colle rapide). Celle-ci fut interdite tout de suite après.

C’est à ce moment là qu’est apparu un réel dopage matériel chez les pongistes. Le Boost étant très difficilement détectable, de nombreux joueurs trichent pour augmenter la vitesse de leur raquette.

Pour palier au Boost, les fabricants ont inventé des revêtements à stockage d’énergie

Dernièrement, l’ITTF vient d’autoriser des revêtements de différentes couleurs pour les revêtements de tennis de table : ils peuvent être désormais rose, violet, vert, bleu, rouge et noir.

Evolution des balles de Ping-Pong

Crédit : Yoakim SAINT-JUST – (Sainjus.graphic)

Le saviez-vous ?
Le ping ne s’est pas toujours pratiqué avec des balles en plastique ! Il y a de cela 140 ans, elles étaient en caoutchouc ou en liège, souvent recouvertes d’une maille tricotée pour protéger les meubles.

On imagine la tronche des rebonds… 😆

L’histoire des balles de Ping-Pong

La première balle de ping-pong était un bouchon de champagne (comme nous l’avons vu dans l’histoire du tennis de table).

Le nouveau jeu est devenu vite populaire.

David Foster a crée le premier jeu de tennis sur table en 1890. Les balles étaient alors en caoutchouc (et les raquettes faites de liège).

En 1901, James Gibb rapporte des États-Unis la première balle en celluloïd. Plus légère que les balles en caoutchouc, cette balle fut très vite adoptée par tous les pratiquants.

En 2014, le président de la Fédération Internationale de Tennis de Table remplaça les balles en celluloïd pour des raisons sanitaires. En effet, ces balles contiennent des solvants dangereux pour la santé et elles sont fortement inflammables.

Depuis, toutes les compétitions de tennis de table se jouent avec des balles en PVC, avec ou sans jointure.

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